Qu’est-ce que le stress ?
Lazarus & Folkman (1984) : « relation particulière entre la personne et son environnement, évaluée comme excédant ses capacités et mettant en danger son bien-être »
Par cette définition, on comprend bien que c’est l’interprétation de la situation par l’individu lui-même, qui l’amène à se sentir dépassé et qui génère en lui différents types de stimulation/agression.
C’est la personne elle-même qui détermine que la situation la dépasse.
Il y a 3 phases de Stress :
1. Lorsque le stress apparaît, on appelle cela la phase d’Alarme.
Afin de nous faire comprendre que l’on est dans une situation de stress, le cerveau, le corps et le cœur envoient différents signaux :
Signaux Sensoriels : qui impactent notre l’organisme, ex : cœur qui bat plus vite, maux de ventre, tension musculaire, transpiration…
Signaux Émotionnels : qui impactent nos émotions générées, ex : agitation, anxiété, excitation, …
Signaux Physiques : qui impactent nos comportements, ex : parler plus vite, s’isoler pour ne pas faire face, se désorganiser, …
Signaux Psychologiques : qui impactent notre raisonnement, ex : difficulté à prendre des décision, sensation de perte de contrôle, perte de confiance en soi, …
2. Après la phase d’Alarme, se tient la phase de Résistance.
L’Athlète va consommer beaucoup d’énergie afin de se confronter à la situation. Les compétences qu’il aura acquises à l’entraînement vont être utilisables.
Le stress est alors suffisant pour que la zone optimale de l’Athlète soit atteinte et qu'il puisse performer à son maximum.
Grâce à ce stress :
Corps : Les muscles nécessaires à la bonne réalisation d’un geste sont prêts, mon attitude est bonne ;
Cerveau : Les pensées rationnelles, mon plan de jeu clair dans ma tête, je vais pouvoir le suivre facilement ;
Cœur : Les sensations excellentes, les émotions que je ressens sont contrôlées et me permettre d’être confiant.
Il est nécessaire d’avoir du stress pour obtenir une performance.
3. Attention, avec trop de stress généré, on arrive trop vite dans la phase d’Épuisement.
Comme il l’est expliqué dans l’article sur la gestion d’énergie(https://www.raphaeltorti.com/post/g%C3%A9rer-son-%C3%A9nergie-pendant-la-comp%C3%A9tition), l’Athlète ne dispose pas de réserve illimitée. Le stress dévore les réserves jusqu’à épuisement.
Si le pic de stress n’est pas géré, les émotions de panique, de précipitions, les comportements irrationnels surgissent.
Peu à peu l’Athlète déjoue, il se retrouve dans l’incapacité d’utiliser ses compétences de manière adéquate et rationnelle.
Il n’a plus d’énergie pour résister au stress.
Avoir des entraînement à hautes intensités accroit les capacités énergétiques (mentales et physiques).
L’Athlète peut ainsi se confronter à des situations de stress tout en ayant un filet de sécurité, car cela reste de l’entraînement.
Conclusion :
Toujours avoir en tête que le stress est nécessaire à la performance :
Stresser et l’accepter est positif.
Stresser, ne pas l’accepter et en résumé ne pas faire y face, amène à ne pas comprendre la situation et à se faire dépasser par celle-ci.
Le stress est un élément qui permet de vous situer au niveau de votre zone de performance :
Trouvez des routines pour vous stimuler en augmentant votre stress si vous êtes trop mou ;
Trouvez des routines pour vous calmer et perdre ce surplus de stress qui enclenchent des émotions perturbantes, vous empêchant d’être rationnel.
Vous savez que vous allez stresser, alors préparez vos armes pour y faire face !
Comments