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Gérer son énergie pendant la compétition

Qu’est-ce que l’on peut considérer comme énergie ?


On peut considérer l’énergie comme toutes les ressources mentales et physiques utilisées par l’Athlète. Il est important de comprendre que chaque jour est différent, la forme de l’Athlète varie.

Se connaître, prendre conscience de son état physique et mental est primordial pour dépenser son énergie de façon pertinente.


La pression engendrée par la compétition augmente la consommation d’énergie mentale et physique.

Plus le corps est tendu, plus il sollicite les muscles pour pouvoir exécuter les mouvements. L’Athlète dépensera obligatoirement plus d’énergie que s’il était relâché.


Il est primordial de faire des entraînements à haute intensité afin de faire face à la pression le jour de la compétition. L’Athlète bien entrainé, fera les mouvements de manière totalement automatique (mécanique). Il sera relâché et économisera de la précieuse énergie utilisable dans des situations qu’il n’aura pas vues à l’entraînement et qui sont indissociables de la compétition.


Exemple de démonstration


Afin de comprendre ce concept, nous utiliserons une hypothèse avec 2 situations différentes.

Les données sont arbitraires et prises de manière subjective, l’objectif est juste de comprendre le concept.

Incontestablement selon les sports, la durée de la compétition et la durée de l’échauffement, l’énergie consommée peut-être supérieure ou inférieure à cet exemple. Un marathonien consommera son énergie petit à petit alors que le boxeur devra utiliser son énergie de manière beaucoup plus explosive et rapide.


Dans les 2 situations suivantes, on considère les Athlètes consommant leur énergie de la même manière (le chiffre 100 étant le maximum d’énergie à disposition et 0 étant le minimum d’énergie à disposition).

Ils commencent tous les deux avec une énergie à disposition de 85 car ils ont utilisé 15 d’énergie pendant leur Échauffement.

Les Athlètes perdent 15 d’énergie toutes les 30 minutes.

Les dernières 30 minutes étant les plus sous pression, elles font perdre 25 d’énergie à l’Athlète.

La pause permet de reprendre 10 d’énergie.

La pause est représentée par un petit +.

La compétition dure 3H30 soit 210 minutes.


  1. Situation n°1 : Entre les séquences de jeu, l’Athlète ne prend pas de « pause » ni pour se nourrir ou boire ni pour souffler, se recentrer sur ses émotions, il enchaîne les minutes de jeu.


  1. Situation n°2 : Entre les séquences de jeu, l’Athlète prend des « pauses » pour se nourrir ou boire et pour souffler, se recentrer sur ses émotions, il se recharge en énergie entre les séquences.




  • Dans la situation n°1, entre la 150ème et la 180ème minute, l’Athlète ne dispose plus d’énergie. Les dernières 30 minutes, il les passe sans aucune énergie. Pire, il est dans le négatif, il utilise des ressources qu’il n’a pas. Il créé un déficit, traumatisant pour son corps et son esprit. Apparaissent les risques de blessure physique, et d’instabilité mentale. Il n’est plus dans un état de performance idéale, son jeu se détériore et ses résultats sont mauvais.


  • Dans la situation n°2, grâce à ses pauses, l’Athlète a suffisamment d’énergie pour performer pendant les 210 minutes complètes. Physiquement et mentalement, il supporte la consommation d’énergie pour faire face aux différentes situations du jeu. Son niveau de jeu est toujours élevé et il peut avoir des bons résultats.


Conclusion

Chaque compétition est différente et la dépense d’énergie durant la période compétitive n’est pas linéaire c’est-à-dire qu’elle n’est pas parfaitement régulière (15 par 15 dans cet exemple).

Sur le début d’une compétition, selon le profil de l’Athlète, certains aimeront commencer très fort, prendre des risques, ils consommeront beaucoup d’énergie ; alors que d’autres préfèreront commencer plus doucement pour prendre leurs marques, se mettre en confiance en faisant des choses simples, qu’ils maîtrisent, ils consommeront peu d’énergie.

Les moments de pauses, les moments de reprises d’énergie physiques et mentale permettent d’être suffisamment en forme pour continuer à être performant.


Pensez :

Physiquement, une action peut consommer plus qu’une autre ;

Mentalement, une émotion peut consommer plus qu’une autre ;

Tactiquement, une stratégie peut être plus complexe à mettre en place qu’une autre ;

Techniquement, un mouvement peut être plus complexe qu’un autre à faire.



Alors comment voulez-vous gérer votre énergie pour toujours être dans un état de performance ?

Vous êtes bons ou mauvais systématiquement aux mêmes périodes pendant la compétition, comprenez pourquoi et ajustez-vous.

Est-ce que je demande les bonnes choses à mon cerveau, mon cœur, mon corps au bon moment ?


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